J'aime la neige, mais pas quand elle s'incruste dans les vêtements.[ P.V Godefroy ]

La neige tombait à flots, réduisant ma visibilité à quelques mètres seulement.Malgré la capuche de mon sweat qui me recouvrait la tête, de nombreux flocons accompagnés d'un vent glacial parvenaient par je ne sais quel moyen à se glisser dans l'étroite ouverture.Les mains dans les poches de mon jeans, je rentrais la tête dans les épaules autant que je pouvais pour me protéger de ce temps minable. Marchant d'un pas régulier, je maudissais intérieurement Le Passeur d'avoir osé me laisser seul dehors par une tempête pareille au beau milieu de nulle part.Les quelques repères qui était supposé m'indiquer le bon chemin était enfouis sous l'épais tapis de neige, me laissant ainsi perdu, sans aucun moyen pour connaître la bonne route à suivre.Si en plus de ça, on ajoutait mon piètre sens de l'orientation, on pouvait aisément prétendre que j'étais dans la merde.Si j'avais été un animal, j'aurai facilement pu reconnaître mon chemin grâce à un odorat ou à une vue sur-développé, mais voyez un peu de quoi on nous a affublé.On ne sent strictement rien lorsque l'on est dans un froid glacial et on ne voit pas à dix mètres sans plisser un minimum les yeux.Insultant les humains et leur sens médiocres à voix hautes, je poursuivis ma route à l'aveuglette, espérant tomber sur une bâtisse ou un quelconque bâtiment.

Bien que suivre mon intuition ne m'aie jamais vraiment porter chance, je dois avouer que cette fois-ci, ça m'a été favorable.En effet, après un quart d'heure de marche pénible dans la neige et le froid, j'aperçus une bâtisse ressemblant fortement à un Lycée.Transi de froid et éreinté, je m'assis sur un des bancs de l'allée menant sur le perron du bâtiment.Le calme apaisant qui régnait en ce moment me fit le plus grand bien et j'en savourais chaque instant.Ma personnalité sauvage et haineuse ne me permettait pas de supporter le bruit ou la présence de plus de trois personnes en même temps.La solitude faisait partie de mes habitudes et j'appréciais ça.Vivre indépendamment m'a toujours plus et ce n'était pas mon changement de vie radical qui allait y changer quelque chose.

Admin Messages : 4 Date d'inscription : 12/12/2009

J'aime pas la neige c'est moche et ça mouille ! Jprefere de loins la pluies !

Il lui sourit innocemment et s'assit sur le banc à coté du jeune homme qui venait d'arriver. Il avait observer la scène apparemment Pearl adorait larguait les personne devant le château et se cassait ensuite... Elle aimait ça ça l'amusait. Il se rappela de ça propre arrivée... Mon dieu qu'elle horreur ! Sa soeur l'avait fait courir partout, elle l'avait même fait enfermer dans une cage pleine de chimère nourrit au yaourt depuis 3 jours... Et quand il lui demandait sa raison de lui avoir fait endurer toute ses connerie ça réponse était simple. "Pour m'amuser bien évidemment !" Ouai t'amuser... Quand est-ce qu'elle arrêterais de traiter les autre comme des jouer ? Jamais sûrement, il soupiras mais finalement sourit. Observant le ciel avec délice, il adorait se spectacle... Une valse endiabler de milliard de flocons tombant, dansant, du ciel... C'était si beau... Dans son monde la neige n'existait pas et être ici, au climat comme la terre, l'étonner au plus haut point. Comment Pearl avait put s'habituer ? Surtout qu'avec chaque temps une race de sale bestiole arrivait... La pluie les chimères, le soleil els dragons... Mais vraiment on ne pouvait jamais être tranquille... Et la neige ? Y avait quoi quand il neigeait ?! Il regarda effarer un tas de neige se former comme par magie... Il commençait à se soulever c'était minuscule mais pour ceux aillant l'oeil c'était belle et bien visibles... Une tête apparut sous la neige qui se soulevait... Une tête à la peau verte. Deux grand yeux rose et pas de nez... Des tatouages lui recouvrait le corps il devait faire 5 centimètre de haut. Godefroy soupiras et se levas... Non mais vraiment qu'elle idée de peupler cette endroit d'être aussi féroce et tueur que celui-ci ?... Le seule problème de cette race, les Zanko, c'était leur taille... Ils étaient bien trop petit. Alors dans un bref coup de pied le jeune homme l'envoya valdinguer et dire bonjour un petit kilomètre plus loins. Dans un nouveau grand sourie, resserrant son écharpes il s'approcha du nouveau venue.

-Je suis heureux de vous rencontrez...

Il c'était inclinait et restait quelque minutes comme ça. Attendant peut être, même sûrement, l'ordre de se relever, mais ne venant pas. Il se remis parfaitement droit, rapidement espérant ne aps vexer se jeune homme suis semblait bien bizarre.

Ma tranquillité ne durait jamais très longtemps, une ou deux minutes tout au plus, mais là, je devais bien avouer que ça battait des records.En effet, à peine m'était-je ainsi tout en savourant le silence qui s'offrait gracieusement à moi que j'entendis une voix masculine me dire je ne sais quoi sur la neige et la pluie.Levant les yeux au ciel, je tournais la tête dans la direction opposé de mon interlocuteur, retenant avec difficulté un soupir de profonde exaspération.J'aimais la solitude mais je n'arrivais jamais à être seul plus de deux minutes.Il fallait toujours qu'une personne se ramène avec un sourire idiot peint sur le visage accompagné d'une salutation au ton commercial.Ne voulant pas m'emballer sur la nature humaines ou autres créatures peuplant l'univers, je me concentra sur la bâtisse qui s'étendait devant moi.Elle était vieille, du moins, c'est l'impression qu'elle donnait.Les pierres étaient usées et polis par le vent, comme la roche d'une falaise.Les couleurs avaient passées et un bon ravalement n'aurait pas fait de mal pourtant, ça lui donnait un certains charme.Le lycée paraissait chaleureux et accueillant, un peu comme un grand manoir familial.Je sentais que, malgré la réticence que j'avais à l'idée de vivre aussi proches des hommes, j'allais me plaire dans cette vieille bâtisse.C'était tout à fait mon style, je préférais le côté ancien et chaleureux plutôt que le côté contemporain et moderne.Je repensa à ce que m'avait dit Pearl.Vivre aux côtés d'autres Gardiens et Gardiennes.Je n'avais absolument aucune envie de dormir dans le même dortoir que des dégénérés mentaux.J'avais, de toute façon, prévu de dormir dehors, au milieu de la nature.Bien que cela puisse paraître inconfortable, j'étais certains de m'y sentir mieux qu'entouré de créatures inconnus et détestables.Je mettais imposé une chose en acceptant de suivre Le Passeur.Je n'allais nullement changé mon mode de vie.Je n'accepterais aucun contact avec toutes autres personnes et la haine que j'éprouvais pour les autres n'allait pas faiblir d'un poil, elle pourrait, au contraire, augmenter.Jamais je n'aurai autant côtoyais les hommes et cette idée me révulsait littéralement.Sortant de mes pensées, je m'aperçus que l'inconnu qui m'avait parlé s'était levé pour shooter dans un gros tas de neige.

*Complètement cinglé..*

Il s'approcha de moi, me sourit bêtement m'adressa une phrase polie et s'inclina comme si j'étais le Roi de l'univers en personne.Haussant un sourcil, je l'observais rester dans cette position pendant quelques secondes attendant un je ne sais quoi qui, visiblement, ne vint pas car il se releva bien vite.Complètement dérouté, je continuais à le fixer d'un regard haineux.Enfin, je me leva et sans adresser un seul regard à l'inconnu, je partis vers le Lycée tout en marmonnant un :

-Pourriture d'hommes..

Admin Messages : 4 Date d'inscription : 12/12/2009

-Vous savez... Ce n'est pas en détestant les autres que vous allez avancer. Certes vous les haïssait, certes votre père vous à fait souffrir quand vous étiez jeune. Mais il serez tant de grandir un peu ! Vous ne pensez pas ?

Il soupiras et se dirigea à son tour vers le lycée. Si il savait tout ça c'est bien pas-que Pearl observer les élus avant de venir les prendre, ainsi elle savait à quoi s'attendre avec eux. Elle lui avait souvent parler de se type, il l'intriguait. Mais lui, sérieusement cela l'exaspérer un comportement pareille. Il se plaça devant lui, et pour une fois avec un regard assassin il reprit la parole, calmement, lentement, appuyant bien sur tout les mots, toutes les intonations...

-Vous ne voulez point être comme tout les humain mais en ne pouvant oublier, en s'abaissant à être entêter et stupide vous leur ressemblez en tout point. Vous ne voulez pas avancez, c'est votre problème, mais si votre vie est pourris après il ne faut pas vous étonnez... N'empêchent je me demande bien pourquoi ma soeur vous accordez tant d'importance. Elle aurait dut vous laissez crevez dans votre planète d'origine peut être que vous aurez comprit le vraie sens de la vie.

Il lui sourit froidement et tourna les talons. Alors lui, ils n'allait aps s'étendre du tout... Et puis c'était la première fois qu'il parlait comme cela à quelqu'un... Cela devenait de plus en plus bizarre. Mais il s'était tout de même bien amusait. Ne cherchait pas à comprendre son mode de pensée, vus ne pourrez jamais. A se demander qui entre lui ou sa soeur était le pire... Pearl sûrement, pourtant Godefroy s'en approchait bien.

Bien que la réflexion de l'inconnu me surpris en tout point, je ne stoppais pas ma marche pour autant. Les mains dans les poches de mon sweat et la capuche de ce dernier recouvrant toujours ma tête, j'avançais lentement, pas à pas, dans la neige glacial.Malgré mes chaussures, je sentais le froid s'infiltrer dans celle-ci, gelant littéralement mes pieds.L'idée d'un feu flamboyant dans une cheminée me fit frémir et je pressa le pas vers le Lycée, m'attendant presque à voir cette merveille à l'intérieur des vieux murs poussiéreux.Malheureusement, quelque chose ou plutôt quelqu'un vint se placer devant moi, m'obligeant ainsi à m'arrêter et réduisant en fumée mes rêves de paix et de tranquillité.A cet instant, ma surprise fut telle, que je ne pourrais ô grand jamais la décrire.Ce n'était pas le regard assassin du jeune homme ni la moue adorable de son visage qui me prit au dépourvue.C'était la ressemblance frappante qu'il y avait entres cet inconnu et mon premier amour.Celui qui avait su gagner ma confiance, celui qui m'avait fait sourire, celui qui m'avait fait revivre.Celui que j'avais été obligé d'abandonner.Ils avaient la même chevelure noire de jais, les même yeux verts émeraude, le même teint neigeux., le même visage fin.Je m'étonnais de ne pas m'en être rendu compte avant et je misais ça sûr le peu de visibilité dont j'étais affublé avec la neige tombant épaisse et drue.Je ne fixais plus l'inconnu.Un voile de nostalgie avait recouvert mes yeux et quiconque se serait aperçu que j'étais perdu dans mes pensées, ou plutôt dans mes souvenirs.Je revoyais différentes scènes de ces six derniers mois, passé en compagnie de William, le sosie de l'inconnu.J'entendais ses éclats de rire, sa voix mécontente, son ton doux et confiant.Et comme à chaque fois que des pensées agréables envahissent mon esprit, l'horreur et l'abjection refont surface, comme-ci le fait de me sentir bien m'était interdit et que l'abomination et la frayeur étaient là pour le rappeler.Cette fois-ci, je voyais le corps nu et révulsant de mon père, le sourire pervers qui étirait ses lèvres et la lueur sadique qui allumait ses yeux.J'entendais le son répugnant de ces gémissement jouissifs, le bruit des coups de ceinture frappant mon dos et son rire gras et cruel.Retour soudain à la réalité.Ma peau était devenu livide et je vacillais sur place.Oubliant littéralement l'inconnu , je courus vers l'arbre le plus proche et y vomit toutes mes tripes.Haletant, je m'essuyais la bouche dans un mouchoir et m'éloignais du sol maculé.Je me laissais tombé dans la neige, m'assis en tailleur et fixa l'inconnu.

-Tu sais, j'ai jamais demandé à venir.Si j'avais eu le choix, je serais resté là-bas..

Détournant les yeux, je baissais la tête et murmura :

-J'aurais fini par le buter ce connard...

» Elle arrive dans l'insouciance.
» Godefroy
» Elle est bizarre.